Bien sur que si.

Aujourd'hui j'ai des convulsions pessimistes, oui, des convulsions.
J'ai toujours essayer de comprendre le pourquoi du comment, la conscience qui essaye de se construire sur une base solide; les questions fondamentales. ces questions qui viennent lors de l'enfance, souvent sans réponses. "maman il y a quoi après la mort?" ; "pourquoi on doit mourir?"; "j'ai peur maman."; "est ce que tu y crois?". Les enfants n'acceptent, ni ne comprennent pas le fait de mourir, par exemple. le pessimisme c'est lorsque s'insinue, dans votre innocente conscience, le doute. Les parents ne sont plus ces héros invincibles dont on buvait les paroles, et dans un ultime 'pourquoi' on se demande a quoi bon toute ces questions. Le pessimisme c'est le sentiments d'impuissance face a ce monde qui ne tourne plus rond, c'est le constat de "l'ampleur du désastre"; du désastre physique qu'est la misère, du désastre moral, fruit de l'hypocrisie. alors, en une vie, on rencontre des gens de toute sorte, tu sais en presque 18 ans, on ne peut pas se forger une opinion sur tout, on croit savoir les généralités sur les choses, sur les gens, la culture, la politique... On se plante, on ne sait pas grand chose a vrai dire où ce que l'on sait n'est pas fondamentalement important voir erroné, il reste beaucoup a apprendre, sûrement trop même. le pessimisme a quelque chose de séduisant parce qu'il y a dans le pessimisme quelque chose de sincère a l'égard de la condition humaine.

Au contact de l'absurde que l'on perçoit dans l'art de la manipulation via nos télévisions, au contact de l'hypocrisie politique, au contact de la détresse des masses que l'on voit, que l'on lit, que l'on entend, au contact de la violence en tout genre, au contact finalement de ce que j'appellerais les dérives humaines motivées par la soif de pouvoir; moi, pauvre être humain, qui ne vaut pas mieux qu'un autre, je suis en proie au pessimisme.

J'aimerais vous dire que ce monde est beau que tout s'arrangera, voir même que rien n'est dérangé, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes; Vous me regarderez avec de grands yeux, vous rirez gentillement en pensant très fort "tu es bien naïf mon garçon, il serait temps d'ouvrir les yeux"
Je vous dirais que ce monde est pourri que ça ne sert a rien de rever, qu'il n'y a plus rien a espérer; vous me traiterez de lache qui ne tente rien et qui se contente de critiquer, de désillusionné, vous imaginerez sûrement que j'ai de bonne raisons de trouver ce monde dégueulasse et vous vous direz "ce pauvre garçon n'a pas eut de chance" ou bien "mais que propose tu pour changer tout ça?!"

le pessimisme sur du long terme conduit a la déprime. je vous suggère donc d'oser l'optimisme constructif où peut être, l'on se donnera la main pour changer les choses avec le sourire.   
               

Bonjour et bienvenu chez les paumés. qui a fait peur au temps pour qu'il se mette a courir comme ça! scotché a regarder ces secondes qui passent beaucoup trop vite, alors on reste là, l'inconscient criant "mais debout !" et la conscience qui ne bouge pas le petit doigt, se contentant de lui répondre "tais toi".
hélas.

14h30 et ce soir les étoiles qui pleuvent, ça sera beau, ça aurait pu l'être plus même.
je m'en vais.

*/just a click/*
(mise à jour d'ailleurs)

/Tu ressembles à ce rêve,
Que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait tant de fois,
Que j'ai fait avec toi !
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez dis-le, qu'on le refera ! /

il y a tant de choses a vivre, il y a tant de choses a faire.
aller, venir, parcourir, prendre chaque route a l'envers
jouer de tout comme autrefois

enlacer demoiselle solitude, étreintes chaleureuse avec le vent, tout le monde dort de toute manière il n'y a personne, il est trop tot pour se réveiller et beaucoup trop tard pour s'endormir. jouer avec n'importe quoi, ne rien faire, se demander pourquoi juste parce que ça faisait longtemps, parce que, 'pourquoi?'. quel orgueil, tout ça pour avoir jouer a cache cache avec le marchand de sable, pour ne pas avoir eut un téléphone portable pour que l'on vienne vous chercher, tout ça pour au final constater que le ciel est gris, qu'il y a trop de nuages et que c'est ma foi triste et beau. la solitude de 6 heure est semblable a celle de 4 heure qui elle même ressemble a celle de 2 heure du matin. se demander si l'on en viendra a l'apprivoiser la solitude, si celle ci pleurera si l'on est amené a la quitter. se trouver pathétique a souhaits. marcher encore, sauter dans le bas coté d'une route aux premières voitures parce que c'est beaucoup plus drôle comme ça quand les autres ne vous voient pas. écouter ce qu'il reste du silence, penser a Elle un peu trop, se sentir désarmé, nul. l'imaginer dans mes bras, fermer les yeux lever la tete en souriant, puis rentrer chez soi en courant parfois, se retrouver devant une porte close, sans clefs, frapper a sa propre porte après avoir tenté d'escalader la façade, je n'avais jamais envisagé cette maison ainsi; forteresse imprenable. inventer un mensonge a la limite du plausible qui passera étonnement bien. se sentir nul d'abuser de la confiance des autres, monter dans sa chambre et s'affaler sur son lit.

dormir plus que de raison .

see you later. maybe.

a ta santé pauvre monde a ta santé...

Bonjour, ça faisait quelque temps

c'est un jour parfait, quelle ironie ...
La mer était belle, salée toujours. descendre tout au fond se laisser déporter par les vagues, crier un nom jusqu'a la dernière bulle et boire la tasse, attendre on ne sait pas trop quoi, se demander si l'on a encore le temps de remonter. puis s'en aller, remonter, parce qu'il le faut bien.
tout s'accélère, revenir ici, rouler un peu trop vite sur l'autoroute,puis rentrer. Rien a changé une fois de plus. rien,  sauf certains comportements, certaines paroles, les grandes personnes, parfois, ne mesurent pas ce qu'elles disent.   

Partir a la mer, encore.  Mes Au revoir, mes a bientôt
voici ailleurs , c'est autrement. voilà, c'est tout.
Je m'en vais un peu.

[Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire! (...)
et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel]

fin de partie, bienvenu on recommence. L'ennui a ne pas avoir eut son bac c'est que l'on sait d'avance a quoi s'attendre. et savoir a l'avance a quoi s'attendre, c'est perturbant. même frustrant, on n'envisage rien de nouveau, on croit déjà tout savoir. Bienvenu aux terminales deuxième année. Oui je sais, trouver des points positifs, j'essaie. Il n'y a qu'une personne responsable; a savoir, moi. ça ne sert a rien de chercher des explications, des erreurs, de maudire les profs. Je m'en veux en fait, tant pis. 

Parce que hurler est probablement le seul moyen
parce que je ne sais plus où je suis ni quand ni comment et que c'est agréable   
parce que il faut que je m'en aille a l'improviste, sans rien, nulle part pourvu que ce soit ailleurs puis que je revienne peut être.
parce que je l'aime sûrement plus que trop.